Musée Dauphinois, le 18 mai 2016, nous étions une douzaine de personnes de RRTP à marcher sur les traces du plus célèbre des Mortillons : Paul Mistral père, maire de Grenoble, visionnaire de génie à l'origine de l'essor de sa ville qu'il délivra de son corset de remparts. Nous étions guidés par sa petite-fille Nicole Salat et Sylvie Vincent l'organisatrice de cette exposition. Une exposition sur une exposition, ce n'est pas courant, mais il s'agit ici d'une manifestation hors du commun, celle d'un pari audacieux de Paul Mistral : L’EXPOSITION INTERNATIONALE DE LA HOUILLE BLANCHE ET DU TOURISME. Il ne reste plus de cette manifestation internationale que son emplacement : le parc Paul Mistral, cher aux Grenoblois, et la tour Perret, première tour d'Europe en béton armé, ci-dessus au premier plan. L'expo dura 5 mois, du 21 mai au 12 octobre 1925, elle reçut 10 000 exposants et plus d'un million de visiteurs, (elle ne coûta pas moins de 13 850 000 F mais rapporta près de 16 500 000F, soit un bénéfice d'environ 2 600 000 F, de quoi faire rêver tous les organisateurs contemporains), mais surtout elle mit en valeur les richesses naturelles, humaines et industrielles de notre région, en particulier la fée électicité qui fit de Grenoble une ville d'avant garde. Mais un autre point commun lie cette exposition universelle à notre vallée : la première centrale de Pont-Haut fut construite sur la Roizonne en 1907 pour l'électrification de Grenoble. |
Aristide Bergès , papetier de Lancey, fut l'un des précurseurs de l'utilisation de la houille blanche pour faire fonctionner ses impressionnants défibreurs.
Cette maison de Bergès est l'un des plus déroutants musées de la région, par une architecture arts déco, hantée par le passage d'artistes aussi prestigieux que Mucha (dont on peut admirer plusieurs portraits de Bergès). Elle présente une exposition sur la vie et l'oeuvre d'Aristide Bergès considéré comme le père de la houille blanche. |