Les cloches
de Le Biot à l'Alpe du Grand Serre
par Pierre Blanc
C’est un petit village d’altitude, situé en Haute-Savoie dont les 450 habitants se nomment les Biotines et les Biotins. Vous avez deviné ! Nous sommes à Le Biot : mais avec un T. Son maire, Henri-Victor Tournier, a reçu fin août une pétition émanant d'une dizaine de propriétaires de la station du col du Corbier située sur sa commune. Les signataires se plaignent de nuisances sonores, occasionnées par le bruit des cloches portées par les vaches, qui broutent dans les alpages en face de leurs appartements. Un seul des signataires réside à l’année au village, les autres ne viennent que pour les vacances dans leur résidence secondaire. Le maire annonce un conseil municipal sur le sujet, même s’il sait que personne évidemment, parmi les pétitionnaires, ne viendra. Pour leur expliquer que -je cite-: « les vaches de sa commune font partie du paysage, qu’elles permettent d'économiser environ 7 000 euros pour entretenir écologiquement cette station de montagne douce... » Je trouve cette histoire très jolie. En tout cas, elle fait revenir à ma mémoire un souvenir d’enfance.
Un jour de grand brouillard- dont les alpages du Grand Serre ont le secret- je cherchais sans succès et de plus en plus inquiet les vaches du grand-père. J’allais abandonner et rentrer bredouille quand les sonnailles du troupeau m’ont sauvé. Je crois revoir encore leur regard amusé dans le genre : « mon p’tit pote ! Si on ne t’avait pas sonné les cloches, c’est le grand-père qui s’en serait chargé ». J’ai comme l’intuition qu’au conseil municipal dans un mois à Le Biot, les Tarines et autres Abondances, vont leur sonner les cloches…
Ce texte a été copié sur le site de Pierre Blanc . http://pierreblanc.sblanc.com/index.php?post/Les-cloches
Un jour de grand brouillard- dont les alpages du Grand Serre ont le secret- je cherchais sans succès et de plus en plus inquiet les vaches du grand-père. J’allais abandonner et rentrer bredouille quand les sonnailles du troupeau m’ont sauvé. Je crois revoir encore leur regard amusé dans le genre : « mon p’tit pote ! Si on ne t’avait pas sonné les cloches, c’est le grand-père qui s’en serait chargé ». J’ai comme l’intuition qu’au conseil municipal dans un mois à Le Biot, les Tarines et autres Abondances, vont leur sonner les cloches…
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